Depuis plusieurs années, Lafarge développe une politique dont l'objectif est de faire du groupe une entreprise exemplaire en matière de protection de l'environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance d'entreprise. Cette politique s'est traduite par exemple en 2001 par la mise en place d'un partenariat avec l'ONG WWF qui a abouti à la fixation d'un certain nombre d'objectifs environnementaux. Rappelons qu'en juin 2007, le groupe avait lancé ses « Ambitions Développement Durable 2012 », sorte de feuille de route regroupant plusieurs objectifs axés sur les domaines sur lesquels l'activité du groupe a des impacts significatifs et/ou sur lesquels il peut avoir une influence positive. Après réflexion et dialogue avec les parties prenantes et l'équipe de direction de Lafarge, le groupe s'était donné trois grandes priorités : la lutte contre le réchauffement climatique, le maintien de la biodiversité ainsi que la santé et la sécurité de ses salariés.
Puisque 98% des émissions de CO2 du groupe sont liées à ses activités cimentières (réaction chimique du calcaire à la chaleur, des combustibles fossiles qui alimentent les fours), un de ses objectifs est notamment de réduire l'empreinte carbone du processus de fabrication du ciment. Pour ce faire, l'entreprise a identifié plusieurs leviers de progrès et notamment l'amélioration continue de la performance énergétique des usines, l'utilisation de combustibles alternatifs tels que la biomasse ou des résidus industriels, en substitution partielle des combustibles fossiles, non renouvelables et l'utilisation d'ajouts cimentaires pouvant se substituer partiellement au clinker (composant du ciment) dans la production de ciment. Il s'agit majoritairement de sous-produits issus de l'industrie sidérurgique (laitier) et des centrales thermiques au charbon (cendres volantes).
Article publié le 27 mars 2009